lundi 28 mars 2011

Un gène manquant

Je suis incapable de faire des choix. J'étais pas là moi à la naissance quand ils ont distribué ce gène-là. On a dû m'oublier. Ce qui fait qu'aujourd'hui, quand j'ai une décision à prendre... c'est pénible. Et c'est long. Et à moins que la vie ne me donne un bon coup de pouce, je ne sais pas trop comment ça se fait. Je crois que je fini par me ranger à l'opinion de quelqu'un d'autre ou je laisse les autres décider. C'est ridicule. Même pour les choses les plus insignifiantes. Ceux qui me connaissent vous le diront. "Mel, où est-ce que tu veux aller manger au resto? Je sais pas, n'importe où." "Mel, quel film tu veux aller voir? Je sais pas, c'est comme tu veux." Alors vous imaginez-vous à quel point c'est difficile de prendre une grosse décision? Du genre que vous êtes la seule personne à pouvoir prendre et qui risque de changer le cours de votre vie? C'est tellement difficile que ça m'empêche de dormir. J'ai beau faire des listes d'avantages et d'inconvénients, j'arrive à rien. Et plus j'arrive à rien (ou moins j'arrive à quelque chose), plus ça m'angoisse. Un vrai cercle vicieux.

Alors j'implore ici la vie. Moi qui croit fermement en la citation suivante : "Life is what happens to you while you're busy making other plans", j'implore la vie de me faire un signe. Je l'implore de faire bouger les choses un peu, de tasser les nuages afin que ma décision se trouve là devant moi, noir sur blanc.

4 commentaires:

tdream88 a dit…

[...] J'implore la vie de me faire un signe. [...]
Rép.: La Vie implore Mélanie de lui faire signe...
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Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays. [John Fitzgerald Kennedy]
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;-))

vezinakarine a dit…

C'est quoi la décision que tu dois prendre Mel?

Mel a dit…

Toujours la même question existentielle (je crois que je ne m'en sortirai jamais) : rester ou partir

vezinakarine a dit…

Tu parles de ton travail ou de Ottawa pour revenir à Québec?