mercredi 27 juillet 2011

Questions pièges

Aujourd'hui, je me suis heurtée à deux questions pièges auxquelles j'ai encore bien de la misère à trouver une réponse claire et précise. D'abord, vous considérez-vous comme étant parfaitement bilingue? Hum. En fait, la première question à se poser est sans doute ce que ça signifie être bilingue. Est-ce que ça veut dire avoir une connaissance équivalente de deux langues? Si c'est le cas, je me demande comment on peut y arriver. Me semble que par défaut, on a tous automatiquement une langue dans laquelle on est le plus à l'aise. J'ai une très bonne connaissance de l'anglais, je le comprends bien, je le parle bien aussi, mais je n'atteindrai jamais le niveau d'excellence que j'ai en français. Pourtant, à cause du métier que je fais, je suis probablement considérée comme bilingue. Le suis-je vraiment? Je ne le sais pas!

Deuxièmement, êtes-vous heureux? Hum là aussi. C'est facile de dire si on est de bonne ou mauvaise humeur aujourd'hui, mais comment on sait si, dans l'ensemble, on est heureux? Qu'est-ce que ça prend pour être heureux? Y'a rien de parfait dans la vie. Y'a donc aucune vie parfaite. Ça veut dire qu'il y a certains aspects de notre vie qui ne font pas notre affaire. Et dans les mauvaises journées, quand tout semble aller mal, est-ce que "deep down" on reste quand même globalement heureux? Le mot "heureux" me semble assez extrême, tout comme le mot "malheureux". Y'a des journées où ça va bien, et y'a des journées où ça va mal. Alors quand on est dans un état "entre les deux", comment ça s'appelle? Sur quoi on se base pour calculer notre niveau de bonheur?

Difficile hein? Comme quoi les questions qui semblent parfois les plus anodines sont souvent les plus complexes. Et comme chacun a sa propre opinion des choses, y'a pas de bonnes ou de mauvaises réponses.

dimanche 24 juillet 2011

Parce qu'un blog c'est fait pour chialer...

Deux choses m'ont particulièrement dérangé cette semaine.

D'abord, le monde qui refusent de travailler. Le monde qui rechignent quand on leur demande d'accomplir des tâches connexes à celles pour lesquelles ils sont payés. Dans une job là, t'es appelé à faire plusieurs choses me semble. T'es payé pour faire toute une panoplie de petites tâches qui représentent l'ensemble de ton emploi. Me semble. Au gouvernement surtout, t'es très bien payé pis en plus tu as de très bons avantages sociaux. Alors quand on te demande de prendre une petite heure ou deux pour faire quelque chose qui te plaît peut-être pas tant que ça, mais qui va éviter à ton employeur de dépenser de l'argent inutile pour le faire faire par quelqu'un d'autre (surtout dans une situation de difficulté économique) et qui ma minimiser les risques d'erreur, me semble que tu te fermes pis tu le fais! Et tu ne vas surtout pas essayer de me faire croire que t'es pas payé pour ça. Bon. Un peu de bonne volonté et d'ardeur au travail n'a jamais tué personne à ce que je sache.

Deuxièmement, des commentaires du genre "si mon fils m'apprenaît qu'il était gai, je le renierais". Je ne comprends pas comment, en 2011, on peut encore dire des trucs abobinables de même! C'est totalement ridicule et ça me met hors de moi-même! Voyons là, dans le monde de fous dans lequel on vit, vous allez me dire que ce que certaines personnes font dans leur chambre à coucher vous dérange à ce point?? Non sense. Les hommes hétérosexuels ne sautent pas sur toutes les femmes qu'ils croisent dans la rue à ce que je sache. Alors pourquoi auriez vous peur qu'un homosexuel vous saute dessus? Non sense (est-ce que je l'ai déjà dit?) C'est une préférence sexuelle, pas une déviance sexuelle là. Sont pas méchants. Sont pas différents. Sont pas dégoûtants. Ils aiment juste pas la même chose que vous autres. Quand bien même ils seraient aux extra-terrestres, ça changerait quoi dans votre vie? Et si vous avez passé votre vie à aimer et à protéger votre enfant, pourquoi et comment vous arrêteriez de l'aimer juste parce qu'il vous annonce qu'il est gai?? Aussi bien ne pas mettre d'enfant au monde si c'est pour les renier quand ils ne font plus notre affaire. Pffffff

lundi 18 juillet 2011

Le désavantage de la gentillesse

Le problème quand vous êtes fin avec tout le monde, c'est que vous vous créez une réputation. En soi, ce n'est pas mauvais. Sauf que comme toute réputation, elle vous colle à la peau et c'est difficile de s'en débarasser, même si vous avez changé et que vous vous efforcez de la nier. Ce qui se passe, c'est que le monde prend pour acquis que vous êtes fin et qu'ils peuvent tout vous demander. Au début, ça vous fait plaisir d'exaucer leurs quatre volontés, bien sûr. Mais vient inévitablement un moment où vous vous rendez compte que vous êtes tout seul à pédaler parce que le service ne vous est pas rendu en retour et que s'il l'est, on ne manque pas de vous faire sentir que c'est une corvée désagréable. C'est plate frapper ce mur là. Parce qu'on ne peut pas s'empêcher de se demander il est passé où le temps où la gentillesse était récompensée. Et vient l'envie d'envoyer promener tout le monde et de leur dire de s'arranger touts seuls. Sauf, qu'étant gentil, c'est évidemment contre votre nautre, ou du moins, difficile à faire.

mardi 12 juillet 2011

Sous le soleil de la Toscane

Oh que ça sent l'Italie mes amis, oui oui! À moi les pastas, le vino, le soleil et la mer (moins le mal de mer, espérons-le)! Commence à être le temps de compter les dodos là! ;-)

lundi 11 juillet 2011

Elton John à Québec

Samedi soir j'ai vu un autre grand de la musique, comme le dit si bien le maire de Québec. Bon, Elton, il est pas de ma génération. Mais j'ai jamais été une fille de ma génération. Pendant que bien du monde trippait U2 à Montréal, moi j'ai passé une excellente soirée sur les Plaines avec mon papa, qui m'a initiée à la folie des Beatles et à l'exentricité d'Elton John. Il s'est beaucoup assagit avec les années, mais il est toujours aussi bon paniste et il donne un maudit bon show.

Pour ceux que ça intéresse, voici une de mes chansons préférées, Bennie and the Jets, avec un solo de piano vraiment excellent!