Season's Greetings!

Joyeux Noël à tous! Merry Christmas to the near and the dear ones, the old and the young, the rich and the poor ones, the black, the white, the yellow and the red ones! Je vous souhaite la santé, l'amour et beaucoup beaucoup beaucoup de bonheur!

Voir les choses autrement

Comme probablement bien des gens, quand je dois prendre une décision, je me fais un petit tableau, à deux colonnes, dans lesquelles j'inscris les points positifs de mes deux options. Et bien aujourd'hui, une sage amie à moi que je ne vois malheureusement pas assez souvent, Maridie pour ne pas la nommer, a complètement démoli ma façon de faire et m'a dit ceci : "Mel, FOUS-TOI du positif. Regarde juste les aspects négatifs de tes deux options, choisi le négatif qui te dérange le moins, et tu auras ta réponse". C'est tu pas de la logique ça? En tout cas, c'est très rationnel. Et la rationalité, c'est bien. Parce que c'est bien l'fun l'utopie, les envies et les désirs. Mais la réalité, c'est beaucoup plus terre à terre que ça. La réalité, c'est d'abord et avant tout les côtés négatifs de la vie. Parce que si les aspects positifs ont ça de bons qu'ils vous permettent de vivre sur un petit nuage pendant quelques temps, les aspects négatifs eux, vous font nécessairement dégringoler de votre nuage à plus long terme. Et tomber de son nuage, ça fait mal. Alors vaut mieux y avoir réfléchi avant et avoir eu le temps de mettre un petit coussin en bas.

I do have feelings!

Smile. Swallow your pride, your fear or your anger. Don't say a word. I know how to do that. I've done that all my life. I've even mastered the art of it. But it doesn't mean that I don't care. I do. And it doesn't mean that it doesn't hurt. It does.

Home sweet home... again!

Ahhh l'Italie. Très joli! Petit bémol côté croisière par contre. Je n'ai définitivement pas le pied marin et les trois derniers jours en mer ont été plutôt pénibles, mais c'est maintenant histoire du passé. At least now I know. Plus de croisière pour moi! De toute façon, je préfère de loin ne pas être limitée par les horaires du bateau et voyager au moyen des transports en commun qui vous permettent de voir du pays. Notre périple a débuté en Espagne, à Barcelone qui, je dois dire, est une très belle ville. Ça donne le goût d'aller voir l'Espagne plus en profondeur. Ça sera pour une prochaine fois. Ensuite, Monaco, avec ses voitures et ses condos de riches. Trop de luxe à mon goût (ça fait trop irréel et inaccessible tant qu'à moi), mais tout de même très beau à voir. Savona, hum, bof. Pas grand chose à voir; on a plutôt opté pour une journée plage dans la commune voisine de Berggegi. Rome. Ah! C'est fou de voir tous ces monuments sortis tout droit du passé en plein milieu de la ville. Le Colisée est très impressionnant! Le Vatican, le panthéon et la fontaine de Trévi, également très beau à voir. Dommage qu'on ait pas eu le temps de voir la chapelle Sistine. La file était beaucoup trop longue et on avait peu de temps devant nous. Ça aurait été facile de passer une semaine à Rome, mais le reste de l'Italie nous attendait. La Côte amalfitaine, très jolie aussi, avec ses petits villages colorés à flan de montagne. Mais encore là, l'excursion qu'on a fait était trop courte. On a passé à peine une heure à Positano et à Sorrento, ce qui ne m'a pas permis de sentir les villages comme il faut. On a passé un peu plus de temps à Pompéi par contre. Ça c'était bien. C'est fou de voir cette ville qui a été détruite par l'éruption du Vésuve il y a si longtemps. Pauvres gens. On poursuit vers Messina, en Sicile. Hum. Pas que c'est laid, mais c'est un peu moins beau disons. Un peu sale aussi. On a fait le tour de la ville en deux heures. Dubrovnik par exemple, wow! Si le reste de la Croatie ressemble à ça, c'est sûr que je veux y retourner! Extraordinaire petite ville fortifiée, entourée de remparts, avec des petites rues piétonnes pavées de dalles de marbre blanc et des maisons aux toits oranges. Féérique. Venise : très original. Drôle d'idée de s'établir sur l'eau comme ça. C'est hors du commun comme paysage, mais très très très dépaysant et très très joli. Fallait bien faire un tour de gondole, c'est un incontournable. En plus, une amie italienne nous y a rejoint pour jouer au guide touristique. Pratique! Fin de la croisière (amen!), on prend l'avion (à coût plus que très abordable) de Barcelone à Milan, où on loue une voiture. Première destination : Milan, l'élégante. C'est peu dire. Le duomo est probablement le plus beau que j'ai vu au pays. Magnifique. Petite promenade dans la Galleria Vittorio-Emanuele où on fait du lèche-vitrine chez Gucci, Prada, Louis Vuitton, etc. Pas d'achat par contre (non mais j'avais un budget à respecter quand même!). Ensuite les Cinq Terres. [Petit arrêt ici pour vous dire que c'est l'un des plus beaux endroits que j'ai vus dans ma vie.] Cinq petits villages en montagne, juchés sur des falaises, en bordure de la mer, non reliés par des rues, donc pas de voiture. On peut les visiter seulement à pied en prenant des sentiers de randonnée (certains plus difficiles que d'autres) ou en train. Deux jours à marcher, gravir des marches, longer des falaises, admirer la mer et respirer l'air pur pour aboutir à des touts petits villages aux maisons colorées. De-toute-beauté! Est-ce que je vous ai dit que c'était ma destination préférée? Mais toute bonne chose a une fin alors il a fallu quitter pour Pise et Florence. La tour de Pise vaut un petit arrêt, mais vous y passerez à peine une demi-heure. Rien d'autre à voir là. Ce qui nous a malheureusement fait perdre un temps fou pour visiter Florence. Triste, parce que ça avait tellement l'air d'une belle ville. Arrivés trop tard, on n'a pas pu visiter grand chose parce que tout était fermé. On s'est quand même promenés en soirée pour voir l'extérieur de quelques attractions, notamment prendre une photo d'une réplique du fameux David. Le lendemain, départ pour San Gimignano et Sienne. Le premier est une toute petite ville médiévale fortifiée, en plein milieu de la Toscane. Vraiment jolie! On dirait que le temps s'y est arrêté. Là encore, on est arrivés un peu tard à Sienne vu notre horaire chargé, mais c'était un moindre mal puisque ce n'était pas très impressionant comme ville. Correct, tout au plus. Enfin, dernière journée : Montepulciano, en Toscane aussi, au milieu des champs, des cyprès et des vignobles. C'est d'ailleurs une région très réputée pour son vin, il vino Nobile di Montepulciano (si jamais vous en trouvez ici, je vous le conseille).

Voila donc pour un petit résumé! Je pourrais en écrire beaucoup plus long, mais je risque de vous fatiguer ou plutôt de me fatiguer. Le décalage horaire m'affecte encore un peu. Pour ceux qui ne sont pas sur Facebook, voici également quelques photos.

Barcelone :  Berggegi : 
 Monaco :

Rome :   
Côte amalfitaine :
Pompéi :
Messina :
Dubrovnik :
Venise :  
Milan :
Cinq Terres :
Pise :
Florence :  
San Gimignano :  
Sienne :
Montepulciano :  

Le sexisme de la langue française

Haha! Voici un autre article intéressant, sur le sexisme de la langue française cette fois-ci. Aussi belle soit-elle, c'est vrai que sa règle du "masculin l'emporte sur le féminin", quand on y pense, est franchement dépassée et presque insultante! Faut pas que je lise des trucs comme ça, j'ai une fibre beaucoup trop féministe et en plus, les abberations et les illogismes linguistiques viennent me chercher! Ts ts ts...

http://jeveuxtoutsavoir.hautetfort.com/archive/2011/07/11/je-suis-feministe-la-langue-francais-a-une-dent-contre-les-f.html

Maman? Non merci!

Je viens de découvrir un blog super intéressant qui m'a un peu réconciliée avec mon choix de vie actuel. Oui je suis célibataire. Non je ne veux pas d'enfants. Et NON, je ne suis pas égoïste pour autant, ni inutile pour la société, bon!

Allez lire ceci : http://mamannonmerci.blogspot.com/

L'Outaouais : tant que vous ne viendrez pas, on vous racontera n'importe quoi!

Non mais qui est-ce qui a inventé ce slogan-là? C'est tu vraiment supposé être vendeur? Si je ne restais pas ici, est-ce que ça m'intéresserait vraiment d'aller visiter une région qui se vante de dire n'importe quoi??

Questions pièges

Aujourd'hui, je me suis heurtée à deux questions pièges auxquelles j'ai encore bien de la misère à trouver une réponse claire et précise. D'abord, vous considérez-vous comme étant parfaitement bilingue? Hum. En fait, la première question à se poser est sans doute ce que ça signifie être bilingue. Est-ce que ça veut dire avoir une connaissance équivalente de deux langues? Si c'est le cas, je me demande comment on peut y arriver. Me semble que par défaut, on a tous automatiquement une langue dans laquelle on est le plus à l'aise. J'ai une très bonne connaissance de l'anglais, je le comprends bien, je le parle bien aussi, mais je n'atteindrai jamais le niveau d'excellence que j'ai en français. Pourtant, à cause du métier que je fais, je suis probablement considérée comme bilingue. Le suis-je vraiment? Je ne le sais pas!

Deuxièmement, êtes-vous heureux? Hum là aussi. C'est facile de dire si on est de bonne ou mauvaise humeur aujourd'hui, mais comment on sait si, dans l'ensemble, on est heureux? Qu'est-ce que ça prend pour être heureux? Y'a rien de parfait dans la vie. Y'a donc aucune vie parfaite. Ça veut dire qu'il y a certains aspects de notre vie qui ne font pas notre affaire. Et dans les mauvaises journées, quand tout semble aller mal, est-ce que "deep down" on reste quand même globalement heureux? Le mot "heureux" me semble assez extrême, tout comme le mot "malheureux". Y'a des journées où ça va bien, et y'a des journées où ça va mal. Alors quand on est dans un état "entre les deux", comment ça s'appelle? Sur quoi on se base pour calculer notre niveau de bonheur?

Difficile hein? Comme quoi les questions qui semblent parfois les plus anodines sont souvent les plus complexes. Et comme chacun a sa propre opinion des choses, y'a pas de bonnes ou de mauvaises réponses.

Parce qu'un blog c'est fait pour chialer...

Deux choses m'ont particulièrement dérangé cette semaine.

D'abord, le monde qui refusent de travailler. Le monde qui rechignent quand on leur demande d'accomplir des tâches connexes à celles pour lesquelles ils sont payés. Dans une job là, t'es appelé à faire plusieurs choses me semble. T'es payé pour faire toute une panoplie de petites tâches qui représentent l'ensemble de ton emploi. Me semble. Au gouvernement surtout, t'es très bien payé pis en plus tu as de très bons avantages sociaux. Alors quand on te demande de prendre une petite heure ou deux pour faire quelque chose qui te plaît peut-être pas tant que ça, mais qui va éviter à ton employeur de dépenser de l'argent inutile pour le faire faire par quelqu'un d'autre (surtout dans une situation de difficulté économique) et qui ma minimiser les risques d'erreur, me semble que tu te fermes pis tu le fais! Et tu ne vas surtout pas essayer de me faire croire que t'es pas payé pour ça. Bon. Un peu de bonne volonté et d'ardeur au travail n'a jamais tué personne à ce que je sache.

Deuxièmement, des commentaires du genre "si mon fils m'apprenaît qu'il était gai, je le renierais". Je ne comprends pas comment, en 2011, on peut encore dire des trucs abobinables de même! C'est totalement ridicule et ça me met hors de moi-même! Voyons là, dans le monde de fous dans lequel on vit, vous allez me dire que ce que certaines personnes font dans leur chambre à coucher vous dérange à ce point?? Non sense. Les hommes hétérosexuels ne sautent pas sur toutes les femmes qu'ils croisent dans la rue à ce que je sache. Alors pourquoi auriez vous peur qu'un homosexuel vous saute dessus? Non sense (est-ce que je l'ai déjà dit?) C'est une préférence sexuelle, pas une déviance sexuelle là. Sont pas méchants. Sont pas différents. Sont pas dégoûtants. Ils aiment juste pas la même chose que vous autres. Quand bien même ils seraient aux extra-terrestres, ça changerait quoi dans votre vie? Et si vous avez passé votre vie à aimer et à protéger votre enfant, pourquoi et comment vous arrêteriez de l'aimer juste parce qu'il vous annonce qu'il est gai?? Aussi bien ne pas mettre d'enfant au monde si c'est pour les renier quand ils ne font plus notre affaire. Pffffff

Le désavantage de la gentillesse

Le problème quand vous êtes fin avec tout le monde, c'est que vous vous créez une réputation. En soi, ce n'est pas mauvais. Sauf que comme toute réputation, elle vous colle à la peau et c'est difficile de s'en débarasser, même si vous avez changé et que vous vous efforcez de la nier. Ce qui se passe, c'est que le monde prend pour acquis que vous êtes fin et qu'ils peuvent tout vous demander. Au début, ça vous fait plaisir d'exaucer leurs quatre volontés, bien sûr. Mais vient inévitablement un moment où vous vous rendez compte que vous êtes tout seul à pédaler parce que le service ne vous est pas rendu en retour et que s'il l'est, on ne manque pas de vous faire sentir que c'est une corvée désagréable. C'est plate frapper ce mur là. Parce qu'on ne peut pas s'empêcher de se demander il est passé où le temps où la gentillesse était récompensée. Et vient l'envie d'envoyer promener tout le monde et de leur dire de s'arranger touts seuls. Sauf, qu'étant gentil, c'est évidemment contre votre nautre, ou du moins, difficile à faire.

Sous le soleil de la Toscane

Oh que ça sent l'Italie mes amis, oui oui! À moi les pastas, le vino, le soleil et la mer (moins le mal de mer, espérons-le)! Commence à être le temps de compter les dodos là! ;-)

Elton John à Québec

Samedi soir j'ai vu un autre grand de la musique, comme le dit si bien le maire de Québec. Bon, Elton, il est pas de ma génération. Mais j'ai jamais été une fille de ma génération. Pendant que bien du monde trippait U2 à Montréal, moi j'ai passé une excellente soirée sur les Plaines avec mon papa, qui m'a initiée à la folie des Beatles et à l'exentricité d'Elton John. Il s'est beaucoup assagit avec les années, mais il est toujours aussi bon paniste et il donne un maudit bon show.

Pour ceux que ça intéresse, voici une de mes chansons préférées, Bennie and the Jets, avec un solo de piano vraiment excellent!

Mauvaise pub

Ok, je sais pas qui est-ce que as eu l'idée, au marketing, des publicités du genre "le gars nerd mange tellement son super burger de chez [insérer le nom de la chaîne de resto] tout croche qu'il est tout beurré dans la figure et la fille blonde cute lui saute dessus pour goûter ce qu'il a d'étamper dans la face", mais ça marche pas okay?? C'est pas appétissant, c'est juste fucking dégoûtant! Ça me donne tout sauf l'envie de goûter à leur fast food.

Rose-Marie est arrivée!

Ah, quelle joie, après plusieurs jours à faire du screening à cause d'appels incessants d'une compagnie cheap de sondage, de recevoir un coup de téléphone de votre amie pour vous annoncer que Rose-Marie est arrivée ce matin! Et qu'en plus elle n'a fait travailler sa maman que quatre heures. Excellente nouvelle ça! Ça donne un autre coup de vieux quand votre meilleure amie, que vous avez rencontrée à la maternelle, donne naissance à son deuxième enfant, mais coudonc, personne ne rajeunit hein! Je suis matante à nouveau! Et à bien y penser, c'est probablement le plus beau rôle qu'il me sera donné de jouer! Me happy! :-)

À bas le racisme!

Parce que j'ai passé la semaine à traduire des histoires atroces de discrimination contre le peuple rom de la Roumanie, de corruption policière et politique, de meurtre et d'acharnement sur les plus faibles, j'ai décidé de me vider le coeur ici et surtout, de faire un peu de sensibilisation. Parce que je trouve ça inacceptable et incompréhensible qu'en 2011, il y ait encore des gens racistes en ce bas monde. Pourquoi? Pourquoi les Roms sont dénigrés et chassés de leurs pays en Europe? Pourquoi les noirs sont encore montrés du doigt dans beaucoup de pays? Parce que les premiers sont nomades et que les seconds n'ont pas la même couleur de peau que les habitants des pays industrialisés? Quel genre de justification bidon c'est ça?? Pourquoi tant de gens ont encore de la misère à accepter la différence? Ça change quoi dans leur putain de vie? Moi j'ai les cheveux noirs et je n'aime pas les cerises. Est-ce que je tire sur tous les blonds qui mangent des cerises que je croise pour autant? Vous trouvez mon exemple ridicule? Je vous répondrai qu'il est tout aussi ridicule que les raisons sous-jacentes du racisme. Vous n'aimez pas les arabes parce qu'ils mettent des bombes dans les avions? Vous n'aimez pas les noirs parce qu'ils ne sont pas aussi intelligents que vous? Vous n'aimez pas les Allemands parce qu'ils tuent des Juifs? Voulez-vous que je vous dise? Dave Hilton qui a agressé sexuellement ses deux filles, Guy Cloutier qui en a fait autant avec Nathalie Simard, Karla Homolka qui a aidé son mari à tuer des innocentes, Marc Lépine qui est responsable de la tuerie à l'École Polytechnique de Montréal, Roch "Moïse" Thériault qui a mutilé et assassiné plusieurs de ses disciples, ben ils étaient tous Canadiens. Est-ce que ça fait de nous des êtres immondes pour autant? N'importe qui est capable du pire. Qu'il soit noir, blanc, rouge, jaune, mauve à pois vert, qu'il soit catholique, juif, musulman ou athé. Un être humain, c'est un être humain. Et c'est capable du pire comme du meilleur. Alors de grâce, laissez tous vos préjugés de côté et réfléchissez un peu. Arrêtez de mettre tout le monde dans le même panier. Jettez vos oeillères à la poubelle et ouvrez votre esprit. On est en 2011 pour l'amour du ciel. TOUS LES HOMMES (ET LES FEMMES) SONT ÉGAUX.

Pour voler le concept de Facebook...

J'aime : l'été qui est enfin arrivé!
J'aime : dîner dans le parc au soleil avec mes collègues
J'aime : la chaleur
J'aime : me baigner (et par le fait même mon cousin et sa blonde qui me laissent profiter de leur piscine)
J'aime : jouer dans l'eau avec mes petits cousins
J'aime : les soirées comme aujourd'hui qui vous font oublier que vous avez travaillé toute la journée et que vous avez passé le weekend roulée en boule à cause d'une saleté de virus

Catastrophe déplorable

Je n'ai qu'une chose à dire : un gouvernement conservateur majoritaire? Really?? What were you thinking people? What have you done??

Demandez et vous recevrez

Bon ben, je crois que je l'ai eu mon signe. Par l'entremise de Lulu et d'une suite d'événements (oui Martini, événements!) qui m'a traînée de visite en visite en fin de semaine passée, jusqu'à la caisse, en passant par de nombreux arrêts sur Internet. Et me voici donc aujourd'hui, encore dans cette région avec laquelle je vis une relation amour/haine, avec un prêt hypothécaire préapprouvé, des visites de maisons prévues et bien des questions en tête (encore). Après avoir demandé à la vie de me faire un signe (d'ailleurs, je la remercie), je lui demande maintenant de m'aider à trouver la force de passer à travers tout ça parce qu'un gros achat comme celui-là, toute seule, ça me semble plutôt complexe! Et tant qu'à y être, je lui demanderais aussi de me faire gagner la loto. J'ai déjà acheté un billet là, je fais quand même ma part! ;-) 

Un gène manquant

Je suis incapable de faire des choix. J'étais pas là moi à la naissance quand ils ont distribué ce gène-là. On a dû m'oublier. Ce qui fait qu'aujourd'hui, quand j'ai une décision à prendre... c'est pénible. Et c'est long. Et à moins que la vie ne me donne un bon coup de pouce, je ne sais pas trop comment ça se fait. Je crois que je fini par me ranger à l'opinion de quelqu'un d'autre ou je laisse les autres décider. C'est ridicule. Même pour les choses les plus insignifiantes. Ceux qui me connaissent vous le diront. "Mel, où est-ce que tu veux aller manger au resto? Je sais pas, n'importe où." "Mel, quel film tu veux aller voir? Je sais pas, c'est comme tu veux." Alors vous imaginez-vous à quel point c'est difficile de prendre une grosse décision? Du genre que vous êtes la seule personne à pouvoir prendre et qui risque de changer le cours de votre vie? C'est tellement difficile que ça m'empêche de dormir. J'ai beau faire des listes d'avantages et d'inconvénients, j'arrive à rien. Et plus j'arrive à rien (ou moins j'arrive à quelque chose), plus ça m'angoisse. Un vrai cercle vicieux.

Alors j'implore ici la vie. Moi qui croit fermement en la citation suivante : "Life is what happens to you while you're busy making other plans", j'implore la vie de me faire un signe. Je l'implore de faire bouger les choses un peu, de tasser les nuages afin que ma décision se trouve là devant moi, noir sur blanc.

Alone

Vendredi dernier, j'ai fait un rêve plutôt déstabilisant. Du genre qui laisse un arrière-goût dans la bouche. J'ai rêvé qu'il m'arrivait quelque chose un vendredi soir. Je ne sais plus trop quoi, mais en tout cas ça a causé ma mort. Vous savez, dans un rêve c'est flou, c'est bizarre. Je me voyais là, étendue à plat ventre sur mon plancher de cuisine. Toute seule. C'est comme si, étant maintenant morte, je flottais là, invisible, spectatrice de la situation. Mais le spectacle n'était pas très réjouissant. Je suis restée étendue là pendant plusieurs jours, personne n'ayant remarqué ma disparition ou personne ne s'étant inquiété encore à mon sujet. Ce n'est qu'après deux jours d'absence au bureau que quelqu'un a daigné lancer un appel d'urgence et que les policiers ont fini par défoncer ma porte et me trouver inerte. Mais évidemment, il était beaucoup trop tard. Je suis morte toute seule.

L'humain dans toute sa laideur

Je viens de terminer une histoire, comment dire... atroce, mais malheureusement vraie. (Pour ceux que ça intéresse, je conseille le livre de Lise Dion) Et je sais que je ne devrais pas dire ça, et surtout pas sur Internet, mais présentement là, à la seconde où j'écris ces lignes, je déteste les Allemands. Je sais que l'ensemble d'un peuple ne devrait pas payer pour les erreurs de quelques personnes ignobles. Je sais que les temps ont changé et que le pays s'est racheté. Mais quand on lit les atrocités qui se sont passées dans les camps de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale, comment peut-on ne pas en vouloir aux Allemands? Comment ne pas les détester juste un peu? Non, c'est vrai. Je m'emporte. Ce n'est pas les Allemands que je déteste, c'est la méchanceté humaine. Peu importe leur nationalité, leur couleur, leur race, leur religion, je hais ces personnes qui en ont exterminé d'autres sans aucune raison valable. Je hais ceux qui leur ont fait vivre des choses qui ne se racontent même pas. Je hais ceux qui les ont laissé faire. Je hais ceux qui se sont tus. Et j'ai honte. J'ai honte parce que le point commun de tous ces gens-là, c'est qu'ils étaient humains. La race humaine, elle est peut-être capable des plus grandes choses, mais elle est aussi capable des pires. Et je ne sais pas quel côté l'emporte sur l'autre. Je sais juste que dans la plupart des cas, on se souvient bien plus des mauvais coups que des bons. Et je sais aussi que malgré tous les bons coups, rien n'effacera le mal qui a été fait. L'absolution, elle ne viendra jamais.

I'm a groupie!

Ok, c'est un fait qui a été établi il y a longtemps déjà. Mais aujourd'hui, je vous annonce que je suis aussi une groupie littéraire! J'ai passé l'après-midi au salon du livre et j'ai trippé là, comme une vraie fille mondaine qu'on lance dans un magasin de haute couture (ce qui me fait croire que je suis une vraie geek parce que je préfère de loin magasiner des livres que du linge, mais bon, c'est un autre sujet). Il a fallu que je me retienne pour ne pas dépasser le budget de 100 $ que je m'étais fixé (qui est tout de même assez raisonnable à mon avis). Mais le plus drôle dans tout ça, c'est que j'ai fait la file à deux reprises pour faire dédicacer certains de mes achats. Je n'ai pas pu m'en empêcher. Je veux dire, comment passer devant la table de Christine Brouillet sans s'arrêter quand vous avez lu religieusement tous ses livres, quand vous passiez des heures de dîner complet à la bibliothèque de votre école pour suivre les enquêtes de Maud Graham, quand encore aujourd'hui ça vous fait un petit quelque chose de lire ces romans policiers qui se déroulent dans votre ville?? En tout cas, moi je n'ai pas pu résister. Je les aime nos auteurs québécois, bon. Ça ne me dérange pas de payer le prix pour les encourager. C'est d'ailleurs uniquement des livres d'auteurs québécois que j'ai acheté aujourd'hui. Bon, y'a bien Lise Dion qui se refuse le titre d'auteur, mais après l'avoir écoutée pendant une demi-heure raconter l'histoire de son livre, elle m'a convaincue. Et puis elle a un petit quelque chose d'attachant qui m'a trop donné le goût d'aller la féliciter (sauf qu'en bonne groupie que je suis, tout ce que j'arrive à faire c'est de rougir, baragouiner mon nom et murmurer un "félicitations" avant de m'en aller en m'audissant ma timidité maladive, mais bon, ça aussi c'est une autre histoire). Si j'avais écrit un livre moi, j'aimerais bien rencontrer mes lecteurs et voir que je leur ai fait plaisir. Parce que c'est exactement ça : ça m'a fait plaisir aujourd'hui de voir des auteurs qui réussissent et de les encourager en achetant leur livre. Parce que c'est important d'encourager la littérature québécoise. C'est une des nombreuses façons d'assurer la survie de notre langue et de la promouvoir. De tous les arts, la littérature est de loin ma préférée (même si mon artiste préférée de tous les temps c'est Céline Dion). J'ai commencé à m'intéresser à la lecture bien avant le cinéma ou la musique. J'ai été élevée comme ça. Mon père nous a toujours fait répéter qu'"un livre, c'est un ami". Et il avait raison.

L'injustice avec un grand I

J'ai chialé contre la stupidité humaine toute la semaine, mais je crois que ce que je déteste le plus au monde, encore plus que la stupidité ou la méchanceté, c'est l'injustice. J'en lis des histoires atroces tous les jours dans le cadre de mon travail. Des viols, des meurtres, des infractions toutes plus graves les unes que les autres. Mais les histoires de condamnations injustifiées, ça vient particulièrement me chercher. Pas que je veux minimiser les répercussions sur les victimes ou les peines infligées aux criminels qui sont vraiment coupables. Mais si ça me fait un certain plaisir de voir que le système peut effectivement "rendre justice", ça me révolte complètement de voir qu'on peut parfois condamner des gens innocents. Je ne sais pas si vous avez vu le film "Conviction" avec Hilary Swank. C'est l'histoire d'une femme dont le frère a été condamné injustement pour meurtre et qui décide de faire des études en droit pour devenir son avocate et le faire libérer. Et elle réussi... après 18 ans. C'est une histoire de corruption policière, de tricheries, de mensonges pour sauver sa peau, bref, c'est une histoire dégueulasse. Mais pire encore, c'est une histoire vraie. Et ce n'est pas la seule histoire du genre. Il y a des centaines de cas comme ça où des gens innocents ont été libérés après de nombreuses années. Et il y a probablement des gens innocents qui croupissent encore en prison parce que des peureux, des imbéciles et des malhonnêtes ont menti. Moi je ne comprends pas. Comment peut-on s'acharner comme ça sur quelqu'un qu'on sait innocent (ou dont on n'est pas convaincu de la culpabilité), comment peut-on mentir en cour et inventer des histoires en sachant très bien qu'à cause de ces histoires-là, la personne va passer le reste de ses jours en prison pour un crime qu'elle n'a pas commis? Comment peut-on dormir le soir? Comment peut-on vivre librement en sachant qu'on a fait condamner quelqu'un pour rien? Tant qu'à moi, ces gens-là sont aussi pires que les "vrais" criminels. C'est eux qui méritent d'être jetés en prison, de voir leur réputation salie. Parce que même si les gens condamnés injustement ont la chance d'être libérés un jour parce que quelqu'un a cru en eux et s'est battu pour eux, ils auront quand même perdu une grande partie de leur vie. Une grande partie de leur vie où la majorité des gens les ont cru coupables (et ce genre de réputation-là, c'est dur à perdre), une grande partie de leur vie où ils ont dû se demander pourquoi la terre entrière est contre eux, une grande partie de leur vie où ils ont dû se demander ce qu'ils avaient fait pour mériter ça. Et ça, y'a aucune compensation qui peut effacer ça. Y'a rien qui peut réparer une telle injustice.

Brrrrr

Pouvez-vous croire qu'on n'avait pas de chauffage au bureau ce matin? Pouvez-vous croire que le problème ne s'est réglé qu'à 12 h 30 et qu'on ne nous a pas laissé partir alors qu'il faisait environ 15 degrés et qu'on travaillait avec nos bottes et nos manteaux d'hiver? Oui oui, je travaille pour le gouvernement.

Qu'on lui donne une couronne!

Je ne devrais pas dire des choses comme ça parce que ça envoie des ondes négatives dans le monde et que Phoebe ne serait pas contente... mais JE LA DÉTESTE! Elle est méchante, elle est cruelle, elle se prend pour la reine d'Angleterre et elle frappe sur les plus faibles. Ce sont de bonnes raisons pour détester une personne ça non? Et puis j'ai essayé de ne pas en arriver là. Ça fait cinq ans que je lui donne des chances, que j'essaie de lui trouver des excuses. Alors on peut pas me dire que je m'emporte trop vite. Quand on ne peut plus compter sur les doigts de la main les personnes qu'elle a fait pleurer, quand les gens quittent leur emploi parce qu'ils ne peuvent plus la supporter, quand l'ambiance au bureau est empoisonné à cause d'elle, elle mérite d'être sur ma black list et de faire l'objet de mon mépris public, bon! Je ne lui souhaite pas nécessairement de malheur, mais je veux juste qu'elle disparraisse de ma vie, qu'elle prenne sa retraite et qu'elle nous foute la paix!

Another year over, a new one just begun

Bonne année à tous! (Un peu en retard, j'en conviens, mais le retour de vacances se fait plutôt tranquillement) Vous avez passé un bon temps des Fêtes? Pour ma part ce fut très tranquille, mais ça a fait du bien. Tant physiquement que moralement. Je n'ai pas eu les nouveaux poignets que j'avais demandés pour Noël (je n'ai probablement pas été assez sage au goût du Père-Noël), mais le repos presque total m'a fait un grand bien. Évidemment, le retour au travail rime avec le retour de la douleur, mais elle est plutôt minime et très tolérable. Tant mieux! Je crois que le temps (et mes nouvelles habitudes de vie) commence à faire effet. On va peut-être finir par en venir à bout!

Une autre année se termine, une nouvelle commence. Après l'année horrible que je viens de passer, constamment en douleur et constament en colère, je crois que je suis due pour un peu de répis et de paix intérieure. J'ai touché le fond à l'automne et c'est une période de ma vie que je préfère oublier. Mais comme on dit : "il faut toucher le fond pour mieux remonter". Je suis allée chercher l'aide nécessaire et l'Inde m'a aussi fait beaucoup de bien. Je crois même que c'est ce qui m'a sauvée. En tout cas, c'est ça qui m'a permis de voir les choses autrement et qui m'a donné le goût de me reprendre en main. C'est aussi en partie à cause de la philosophie indouiste et bouddhiste que j'ai eu envie d'essayer le yoga. Alors ma résolution cette année, c'est ça, tout simplement : faire du yoga. Ça devrait être relativement facile à tenir comme résolution. Je commence les cours la semaine prochaine. Je crois que ça va me faire le plus grand bien, sur le plan physique comme sur le plan psychologique.

Je termine donc ce post en vous souhaitant à tous ce qu'il y a de plus important dans la vie, parce que sans ça, on n'est rien : je vous souhaite la santé. Croyez-moi, sans elle, le reste importe peu!